Femme de chiffres et femme de coeur
Anik Briand s’implique dans sa communauté depuis plusieurs années. Femme de conviction, la directrice générale de la SADC du Kamouraska a accepté avec bonheur la coprésidence de notre campagne. Alors que nous vivons une période d’incertitude liée à la pandémie, elle compte tout mettre en œuvre pour s’assurer que les personnes vulnérables ne soient pas laissées derrière. Portrait d’une femme qui carbure aux nouveaux défis.
Le bénévolat fait partie intégrante de la vie d’Anik Briand. Alors qu’elle entreprend ses études en administration au cégep, elle donne un coup de main au mouvement scout et guide de sa région. Ses talents avec les chiffres sont mis à profit au sein du conseil d’administration. Puis elle donne de son temps chez Opération Nez Rouge où elle est trésorière pour le conseil d’administration. Elle prête aussi main forte à l’organisation des soirées de raccompagnements.
Pour cette maman de trois jeunes filles, âgées aujourd’hui de 6 ans, 9 ans et 16 ans, il est primordial de participer à leur vie scolaire. Au fil des ans, elle donne de son temps au conseil d’établissement de l’école qu’elles fréquentent, en plus de faire partie de l’organisme de participation parentale.
Un premier contact avec Centraide
Alors qu’elle fait ses débuts au sein de la Société d’aide au développement de la collectivité du Kamouraska, elle saisit rapidement l’importance de Centraide. La directrice générale de l’époque, Brigitte Pouliot, y participait en effectuant l’envoi postal de demandes de commandites. « On sollicitait les entreprises afin qu’elles donnent à Centraide Bas-Saint-Laurent. Nous nous impliquions en temps, en ressources et en fournitures, c’était notre façon de contribuer à la cause. »
Femme de chiffres et femme de cœur, elle se rend compte des bienfaits que peuvent avoir les organismes soutenus par Centraide. « Les personnes vulnérables n’ont pas toujours la possibilité de répondre à leurs besoins de base. Centraide s’assure qu’on réponde à leurs besoins. C’est bénéfique pour l’ensemble de notre communauté. »
Coprésidence de la campagne 2020
Aujourd’hui, c’est en tant que coprésidente de la campagne 2020 qu’elle s’implique pour Centraide. Elle l’admet d’emblée, elle n’a pas été difficile à convaincre. C’est avec joie qu’elle a accepté la proposition de Valérie Quimper, la directrice régionale de Centraide Bas-Saint-Laurent.
« J’ai de la misère à dire non! J’aime m’impliquer et je carbure aux défis, c’est naturel. En plus, je veux faire ma part afin que l’organisation philanthropique puisse poursuivre sa mission. C’est une organisation bien ancrée chez-nous, qui a démontré qu’elle peut faire une différence. Pour moi, c’est important de m’associer à une cause qui a un impact réel. »
Elle croit que son rôle de porte-parole lui permettra de sensibiliser davantage la population. « Je compte me servir de ma notoriété et de mon réseau de contacts pour faire rayonner Centraide et pour rallier le plus de gens possible à cette cause qui me tient à cœur. Avec la pandémie qui perdure, les organismes ont besoin d’aide. Je veux qu’on maximise les chances d’aider les plus démunis. »
Anik Briand estime que l’organisation philanthropique a fait ses preuves. « C’est une organisation qui a une structure solide, du personnel qualifié et des gens d’expérience pour organiser des collectes de fonds. Centraide se charge de redistribuer l’argent en fonction des besoins jugés prioritaires auprès des 55 organismes qu’il soutient financièrement. Quand on donne à Centraide, on agit sur plusieurs niveaux, on diminue la pauvreté, on aide les jeunes et on dynamise notre milieu. C’est rassurant. »
La représentante de la SADC ne sera pas seule à coprésider l’édition 2020 puisqu’elle sera accompagnée de Jocelyn Lavoie, associé chez Raymond Chabot Grant Thornton.
Son plus grand souhait
À l’aube de cette campagne de financement qui s’annonce riche en défis, la directrice générale de la SADC formule un souhait. « Mon plus grand désir, c’est que les donateurs répondent présents et qu’ils soient sensibles au fait que des gens ont besoin du soutien des organismes communautaires. Ces ressources sont importantes et on doit les conserver dans chaque milieu, c’est primordial pour le développement de notre région. »
Elle espère que la crise de la COVID-19 que l’on vit aura un impact positif sur la générosité des gens. « La COVID a démontré un écart important entre les personnes bien nanties et celles qui ont moins de chance ou qui ont perdu leur emploi. Je souhaite de tout cœur que les gens soient reconnaissants et qu’ils soient ouverts à donner. »
Il n’y a pas de doute, la campagne est entre bonnes mains avec Anik Briand aux commandes.