Coprésidente à l’écoute du milieu
La conjoncture socio-économique actuelle est éprouvante pour de nombreux pans de la population, au Bas-Saint-Laurent comme partout au Québec. Chantale Thibault, coprésidente de la campagne Centraide 2023, croit cependant à la force de la mobilisation pour traverser cette période.
« Ce sont dans les moments plus difficiles qu’il est le plus porteur d’être solidaire », soutient la directrice générale de la Caisse Desjardins de la Vallée de la Matapédia.
Chantale Thibault voit d’ailleurs un lien profond entre son employeur et Centraide. « En tant qu’acteur socio-économique important dans la région, et parce qu’on est une coopérative, être à l’écoute de notre milieu fait partie de nos valeurs. C’est ce qui fait que je me lève le matin et que je suis heureuse de faire ce que je fais. »
Celle qui a connu Centraide grâce aux campagnes en milieu de travail reconnaît le rôle clé de l’organisation dans la sensibilisation du public aux enjeux sociaux.
« Personnellement, c’est en côtoyant les organismes soutenus par Centraide que j’ai pu constater les besoins criants dans nos communautés. »
Connue pour son humanisme, Chantale Thibault espère qu’avec sa coprésidence, elle en inspirera d’autres à s’engager socialement au Bas-Saint-Laurent, notamment via Centraide. Par sa mission et son soutien à 50 organismes locaux, Centraide Bas-Saint-Laurent est en effet bien placé pour maximiser cette contribution.
« Il y a plusieurs organismes qu’on ne connait pas parce qu’ils sont moins visibles ou parce qu’on n’a pas eu l’occasion d’être en contact avec eux, mais ils ne sont pas moins importants. Centraide valide les besoins réels de nos communautés, alors qu’un individu ne peut pas le faire. »
Un pas de plus
Chantale Thibault est persuadée que tout le monde peut participer à ne laisser personne derrière.
« Peu importe le montant, qu’on soit des particuliers ou des entreprises, si chacun fait un pas de plus de générosité, ensemble, on fera une grosse différence. »
La directrice générale aspire aussi à faire ressentir cette solidarité à tous les bénévoles, que ce soient ceux et celles en appui dans les organismes ou venant en aide directement à Centraide.
« Les gens sont très généreux en temps et ils ont besoin d’une tape dans le dos pour sentir qu’on est avec eux, qu’on reconnaît que tout ce qu’ils font est précieux. »
Si elle considère que sa coprésidence permettra surtout de mettre en lumière Centraide, il n’en reste pas moins que son pas de plus dans la lutte à la pauvreté et à l’exclusion sociale fera certainement une grande différence pour des milliers de personnes soutenus par les 50 organismes associés.