27 septembre 2019 – Centraide Bas-Saint-Laurent appuie la mobilisation pour le climat qui se déroulera ce vendredi 27 septembre au Québec et un peu partout dans le monde. L’organisme affirme qu’il s’agit d’un enjeu de justice sociale de premier ordre et souligne l’importance de ne pas oublier les personnes et les collectivités les plus vulnérables dans la lutte et l’adaptation aux changements climatiques, car si nous en subissons tous les conséquences, elles en sont les premières victimes.
« Ce sont ces visages humains que Centraide souhaite voir au cœur des discussions au moment de choisir les outils collectifs qui permettront d’atténuer la crise du climat. Nous ne sommes pas tous égaux face aux enjeux climatiques. Nous n’avons pas tous les mêmes accès, les mêmes moyens financiers ou les mêmes réseaux de soutien pour nous adapter et nous protéger des conséquences des changements climatiques. Nous avons tous un rôle à jouer pour repenser notre rapport collectif à l’environnement. La mobilisation un peu partout à travers le monde montre que les gens sont prêts à avoir cette conversation et à agir », explique Bruno Marchand, président-directeur général de Centraide Bas-Saint-Laurent.
Les variations de températures extrêmes et imprévisibles affectent durement notre agriculture. Le réchauffement du fleuve Saint-Laurent pose des enjeux pour nos pêcheurs ou le tourisme. Les habitations de nombreux citoyens et de nombreuses citoyennes sont menacées par l’érosion des berges. La route 132 est également au cœur des préoccupations. En somme, déjà, chez nous, des conséquences aux changements climatiques nous ont montré qui sont et qui seront les personnes les plus durement touchées: celles vivant avec un revenu faible ou précaire, en situation d’isolement, avec des problèmes de santé mentale ou une maladie chronique.
Le rôle de Centraide
Chaque jour, les 55 organismes soutenus par Centraide Bas-Saint-Laurent contribuent à créer des milieux de vie rassembleurs qui permettent aux personnes vulnérables d’entrer en interaction, de briser leur isolement et de travailler à bâtir les communautés de demain. Ce filet humain est primordial, non seulement pour assurer l’essentiel pendant et après la crise, par le biais des banques alimentaires, entre autres, mais également pour s’assurer que personne ne soit laissé derrière, comme par exemple une personne isolée qui souffre de la chaleur chez elle pendant une canicule ou une personne qui peine à joindre les deux bouts après une saison de pêche désastreuse.