Une femme d’influence tournée vers les autres

À 41 ans, Olga Farman fait partie du palmarès 2019 des 100 femmes les plus influentes au Canada, établi par le Réseau des femmes exécutives (WXN). L’associée directrice du bureau de Québec du cabinet juridique mondial Norton Rose Fulbright compte bien se servir de cette distinction pour faire une différence dans sa communauté. Son implication pour Centraide est au cœur même de son action. Regard sur une leader engagée. 

Fille de parents iraniens, Olga Farman a des racines bien québécoises. Elle est née à Rivière-du-Loup, là où son père et sa mère se sont installés dans les années 70. Elle se souvient d’une enfance heureuse, avec une mère au foyer et un père qui enseignait la littérature au Cégep de Rivière-du-Loup.

Son désir de s’impliquer socialement s’est manifesté très tôt dans la vie. À l’école secondaire, elle était présidente de sa classe et faisait beaucoup de bénévolat, auprès d’Amnistie internationale notamment.

En plus d’être sensible aux besoins de sa communauté, la jeune femme est en verve. Sa grande aisance devant un public et son éloquence font d’elle une oratrice de talent. Elle participe avec brio à différents concours d’art oratoire. Sa voie est toute tracée pour qu’elle devienne une grande avocate. Quelques années plus tard, elle entreprend des études en droit à l’Université Laval. « Ma communauté m’a permis de m’épanouir et de constater l’importance de redonner à la société. »

Centraide, une valeur sûre

Aujourd’hui, c’est entre autres avec Centraide qu’elle comble son besoin d’aider son prochain. Elle offre son soutien à la cause dès son arrivée chez Norton Rose Fulbright, qui appuie l’organisme depuis longtemps. Au fil des ans, elle a entendu plusieurs témoignages de personnes qui ont reçu l’aide d’organismes soutenus par Centraide. « Nos gens sont frappés par la portée des dons lorsque l’on partage ces récits avec eux. »

Une rencontre avec le PDG de Centraide Québec et Chaudière-Appalaches a été une grande source d’inspiration pour Olga Farman. « Quand j’ai fait la connaissance de Bruno Marchand il y a 4 ou 5 ans, j’ai été épatée par le travail de Centraide auprès de tous ceux qui sont dans le besoin et dont souvent on ne connaît pas l’existence. L’organisation soutient des causes qui sont moins populaires que d’autres et vient ainsi en aide à des gens souvent marginalisés. »

Olga Farman estime que l’organisation philanthropique a acquis une solide réputation au fil des ans, un gage de confiance pour elle. « Ça me rassure de voir que l’organisation est structurée, valorise la relève et veut créer une culture de dons, ça me rejoint. Je me fie à Centraide pour investir nos dons auprès des organismes dont les actions ont un impact tangible dans la collectivité. »

Norton Rose Fulbright et l’entraide

Les valeurs de solidarité et d’entraide font partie intégrante de la culture d’entreprise de Norton Rose Fulbright et Olga Farman en est très fière. « Le leadership passe par le bénévolat. L’implication communautaire est fondamentale pour moi. Pour être équilibrés, les gens d’affaires doivent être connectés à leur communauté. Et il ne faut pas que la responsabilité sociale des entreprises ne soit qu’une mode de passage. »

La directrice du cabinet de Québec et ses associés sont convaincus du bien-fondé de sensibiliser les quelque 150 membres de l’équipe à l’importance de s’investir pour le bien commun. Ils sont d’ailleurs nombreux à participer à des expériences d’entraide auprès des organismes soutenus par Centraide. Ils participent aussi à une campagne Centraide en milieu de travail qui leur tient à cœur.

La philanthropie de mère en fils

Olga Farman fonde beaucoup d’espoir dans la relève philanthropique. Mère d’un jeune garçon de sept ans, elle se promet bien de lui transmettre ce désir de vouloir changer le cours des choses pour les plus démunis. « Avoir un enfant, ça change la perspective du don. Je le sais très bien qu’aucun parent ne souhaite que son enfant aille à l’école le ventre vide. C’est notre responsabilité, d’être solidaire envers les familles dans le besoin. »

Cette femme de droit, qui recherche l’équilibre autant dans sa vie personnelle que professionnelle, ne compte pas arrêter de sitôt de s’impliquer pour différentes causes, qu’elles soient sociales ou culturelles.

Elle a ce message pour les leaders de demain: « Soyez excellent dans votre profession et impliquez-vous dans votre communauté. C’est ce qu’on appelle de la création de richesse. » Nous, c’est ce qu’on appelle être une leader de cœur.