Femme d’affaires et de cœur

Paméla Bérubé a toujours souhaité promouvoir la diversité grâce aux ressources humaines, sa spécialité depuis près de 15 ans. La présidente fondatrice de PB dimension RH est donc fière de participer à la mission de Centraide en étant coprésidente de la campagne 2021 du Bas-Saint-Laurent.   

Cette femme engagée a fait le saut en entrepreneuriat il y a six ans avec la création de sa firme spécialisée en gestion des ressources humaines, PB dimension RH, afin de poursuivre son grand désir « de positionner l’humain au cœur des organisations. »

Celle qui pensait travailler à petite échelle pendant plusieurs années a vite compris qu’un besoin accru en ressources humaines existait bel et bien dans la région, en constatant que son téléphone ne dérougissait pas du tout. « Mon prix d’entrepreneure de l’année au Gala reconnaissance de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés du Québec a eu un réel effet de levier pour PBRH. Il a aidé à augmenter notre crédibilité auprès de la clientèle. » Et le succès ne s’est plus jamais arrêté pour la firme et sa fondatrice.

Des valeurs complémentaires

Paméla Bérubé a construit son entreprise en se basant sur trois valeurs. Considérer et impliquer l’humain dans tous les processus d’une entreprise permet, selon l’entrepreneure, de créer de la valeur ajoutée, tout en s’assurant du respect et de l’éthique professionnelle.

La créativité de l’équipe de PBRH assure à sa clientèle que son expertise est en constante évolution. Connecter « à distance » ou réellement avec la clientèle, de façon bienveillante permet l’atteinte d’une relation de confiance durable.

La native du Témiscouata remarque la proximité entre ce qu’elle prône dans son entreprise et les valeurs de justice sociale, de participation citoyenne et de respect de la personne mises de l’avant par Centraide.

Un programme d’aide empathique

En plein cœur de la pandémie, Paméla Bérubé a pris la décision d’offrir à ses clients et à leur personnel des services de prévention et de soutien au niveau de leur santé psychologique, physique, financière et légale.

Grâce à un accès rapide et gratuit en personne, au téléphone ou en ligne, des employés et des gestionnaires peuvent être pris en charge en moins de 48 heures.

À l’aube du premier anniversaire de ce programme d’aide aux employés (PAE), il était donc naturel pour la fondatrice de « contribuer significativement à l’avancement de l’organisme dans la présente campagne. »

Elle sait que Centraide contribue grâce à la cinquantaine d’organismes associés dispersés partout dans la région. « Avant d’être des employés, les gens sont des pères, des cousines, des voisins, et leurs besoins changent aussi avec le temps. Les OBNL s’adaptent et génèrent des effets de levier importants sur la communauté, dans une variété de causes plus importantes les unes que les autres. »

Esprit philanthropique inné

Cet amour de l’humain a toujours été central pour Paméla Bérubé, qui a choisi de s’orienter vers le baccalauréat en psychosociologie à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) et une concentration supplémentaire en ressources humaines.

Elle a par la suite été généraliste dans divers secteurs d’activités, ce qui lui a notamment permis de contribuer à la réinsertion sociale de nombreuses personnes par le biais des ressources humaines.

En plus d’être à la tête de son entreprise, elle s’implique avec son équipe, depuis 2019, auprès du programme Innovation-Solutions-Entrepreneuriat (PISE) du Collège Notre-Dame de Rivière-du-Loup. « Ça nous permet de transmettre aux jeunes notre passion des ressources humaines et de la gestion d’une entreprise. Ils sont notre avenir! »

C’est avec grande fierté qu’elle accepte la coprésidence de la campagne 2021, un honneur qu’elle partage avec la directrice de Desjardins Entreprises-Bas-Saint-Laurent, Sophie D’Anjou.

Défis à relever

Pour une deuxième année consécutive, Centraide tient sa campagne de financement en contexte pandémique. Cette femme d’affaires engagée reconnaît que des défis l’attendront au cours des prochains mois.

« Plusieurs entreprises et personnes ont fait face à des difficultés financières. Il peut alors être plus difficile de donner au suivant lorsque l’on est soi-même en situation précaire. Certains secteurs d’activités ont été plus touchés que d’autres. Il y a donc assurément un enjeu financier supplémentaire cette année. »

La rareté de main-d’œuvre ajoute aussi son lot de difficultés, la recherche de bénévoles étant cruciale pour faire vivre la campagne à la population bas-laurentienne. Paméla Bérubé n’est pas pour autant découragée. « La capacité de Centraide à se réinventer et à rebondir de façon agile année après année est une démonstration concrète de la force de l’organisme, et ce, avec l’aide de milliers de bénévoles et de nombreux collaborateurs. »

Importance du filet social

« La relance n’est pas et ne sera pas vécue de façon égale par tous. La vulnérabilité, la détresse et l’isolement seront des défis toujours présents et la pandémie a malheureusement entraîné une recrudescence de plusieurs enjeux », s’attriste la coprésidente.

Le maintien d’un tissu social solide comme le fait Centraide vient mettre un baume sur ses préoccupations. Elle sait que les dons sont valorisés au maximum et que l’équipe a des connaissances à jour des problématiques de sa région.

« Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin : un proverbe qui prend tout son sens chez Centraide. »