Une coprésidente à l’écoute de sa région

La sensibilité de Sophie D’Anjou face aux différents enjeux qui touchent sa communauté a toujours été très grande. La directrice chez Desjardins Entreprises-Bas-Saint-Laurent est fière d’être coprésidente de la campagne Centraide 2021 afin de venir en aide aux personnes démunies ou vivant de l’exclusion sociale dans la région.  

Comptant plus de 33 ans de service au sein du Mouvement Desjardins, cette gestionnaire d’expérience s’est sentie interpellée par la mission de Centraide qui vient rejoindre celle de son employeur.

« Depuis les dernières années, Desjardins a été un grand contributeur dans la communauté alors cette année, j’ai voulu redonner à mon tour. J’ai la chance d’avoir de bonnes conditions familiales et de travail, mais je sais qu’il y a des gens moins privilégiés. »

Sophie D’Anjou prend particulièrement à cœur le volet Solidaire en affaires développé par le groupe d’ambassadeurs de la Mitis. La détentrice d’un baccalauréat en administration des affaires de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) baigne dans le monde entrepreneurial depuis le début de sa carrière. Elle souhaite ainsi faire de l’entreprenariat un levier important pour la campagne Centraide 2021, et invite ainsi les gens d’affaires du Bas-Saint-Laurent à contribuer au meilleur de leurs capacités.

En favorisant l’alliance entre le développement social et le milieu économique, le mouvement Solidaire en affaires permet aux leaders d’entreprises de se mobiliser afin « de reverser un montant d’argent à Centraide sur la vente d’un produit ou d’un service ».

Une diversité de besoins

Du plus loin qu’elle se souvienne, Sophie D’Anjou s’est impliquée dans des causes sociales telles que la santé et l’éducation. La présidence d’honneur d’événements caritatifs ou de campagnes de financement est un bon moyen, selon elle, d’accompagner divers organismes à avoir des retombées positives dans la communauté.

Elle constate d’ailleurs la grande pertinence de la cinquantaine d’organismes soutenus par Centraide. « Je suis très impressionnée de constater à quel point leurs domaines d’intervention couvrent l’ensemble des besoins de chacune des sphères de la vie des personnes. »

La directrice reconnaît que la crise sanitaire actuelle a accru les besoins des populations les plus vulnérables, mais « veut être partie prenante de la solution. »

Desjardins solidaire

Sophie D’Anjou fait partie d’un cercle de philanthropes qui ont tous à cœur les causes que porte Centraide, plusieurs de ses collègues et amis l’ayant d’ailleurs précédée à la coprésidence. « J’ai appris à connaître Centraide au fil des ans. Être impliquée avec cet organisme me permettra de vivre une véritable expérience de solidarité communautaire, et ça me parle vraiment! »

Il faut dire que Desjardins met tout en place pour contribuer au mieux-être économique et social des collectivités dans lesquelles ses centres et ses caisses se retrouvent. Ce n’est pas pour rien que la coprésidente y évolue depuis toutes ces années.

Que ce soit à la Caisse de Rimouski, à celle de Beauce-Centre ou chez Desjardins Entreprises, où elle a effectué un retour il y a quatre ans, Sophie D’Anjou sait que Desjardins « contribue à faire la différence dans la vie des personnes et celle de la communauté ».

Elle souhaite d’ailleurs mettre à profit ce curriculum garni en invitant son réseau à contribuer à la campagne en cours dans une optique d’entrepreneuriat solidaire.

Les défis de 2021

Sophie D’Anjou est bien au fait que la sollicitation en temps de pandémie comporte son lot de défis, mais cette femme d’action est prête à les relever un par un aux côtés de Paméla Bérubé, présidente de PB Dimension RH  et deuxième coprésidente de la campagne 2021.

Elle sait que les défis de sollicitation seront grands, mais les personnes les plus démunies de la région en ont vécu des plus gros encore au cours de la dernière année et méritent d’être aidées, notamment grâce aux 55 organismes soutenus par Centraide.

Les activités en présentiel étant plutôt limitées, le plus difficile sera de joindre les entrepreneurs de façon virtuelle. « Mais ça fait déjà 18 mois que l’on se pratique, alors tout le monde s’en vient bon dans cette façon de faire! », blague la Rimouskoise.

Beaucoup d’efforts seront nécessaires pour répondre aux objectifs de campagne, mais la noblesse de la cause motive Sophie D’Anjou à mettre tout ce qu’il faudra pour les réaliser.

Un avenir plus reluisant

Bien que la pandémie soit toujours d’actualité en ce début d’automne et qu’elle reconnaisse que le nombre de personnes vivant de l’exclusion sociale est loin d’avoir diminué au cours de l’année, la gestionnaire voit avec beaucoup d’optimisme le futur de sa communauté. « Je souhaite que nous ayons une communauté en santé et florissante. »

Sophie D’Anjou espère également que les fonds récoltés au cours de la campagne permettront de rendre l’aide offerte par les organismes associés à Centraide encore plus accessible aux gens du Bas-Saint-Laurent qui en ont besoin.

Cette femme à l’écoute des autres admet que si toutes les personnes plus vulnérables ont leurs propres besoins, ceux des organismes eux-mêmes sont tout autant diversifiés. En se serrant tous et toutes les coudes lors cette campagne de financement, elle sait qu’aucune personne vulnérable et qu’aucun organisme ne seront laissés derrière.

« Je suis une femme de cœur et c’est ici, avec cœur, que je me mets déjà à la tâche! »