Audace et bienveillance pour la nouvelle vice-présidente
Une grande leader vient de joindre la famille. La femme d’affaires Anne-Marie Boissonnault devient la nouvelle vice-présidente au développement philanthropique de Centraide Québec, Chaudière-Appalaches et Bas-Saint-Laurent. Portrait d’une visionnaire au sourire contagieux.
« J’ai toujours été impliquée bénévolement en philanthropie alors que je travaillais dans le monde des affaires. Maintenant, j’interchange les rôles : je fais de la philanthropie mon métier tout en faisant du bénévolat en affaires! »
Cette passionnée de voyage et de bien-être ne compte plus les heures d’implication philanthropique auprès des femmes et leurs enfants, des femmes et des jeunes entrepreneurs et auprès d’organisations culturelles. Ex-présidente du Conseil d’administration de la Société des communicateurs de Québec et membre de plusieurs autres CA, la philanthrope sait que les acquis obtenus depuis le début de sa carrière lui seront utiles dans son nouveau poste.
Celle qui a fait une maîtrise en études militaires et stratégiques et un baccalauréat en communications et science politique fait remarquer le lien étroit avec la mission de Centraide : « Qu’on parle de politiques de sécurité nationale ou de développement philanthropique, le but est toujours le même : améliorer le vivre-ensemble. »
Elle croit d’ailleurs à l’importance du filet social qui représente une source d’espoir pour les générations actuelles et futures. En misant sur les valeurs de partage dans une société, un effet d’entraînement s’en suit : quelqu’un bénéficie d’une aide précieuse et redonne ensuite au suivant, dans une chaîne de solidarité forte et infinie. « Une fois que tu as installé ton masque d’oxygène, tu peux le mettre aux autres », illustre la nouvelle vice-présidente. « L’objectif étant toujours de contribuer à l’amélioration de l’égalité des chances. »
Le tremplin nécessaire
« She believed she could, so she did. Croire que tout est possible et tout le sera. » La devise d’Anne-Marie Boissonnault la guide depuis toujours. « Il suffit parfois d’oser penser différemment pour qu’un tremplin apparaisse, qu’une porte s’ouvre et vienne offrir aux gens un changement de direction bénéfique à leur réalisation. »
La pandémie a pu pousser les gens vers ce type de réflexion selon la fondatrice de Maison 1608, une agence de communication spécialisée en design et en contenu de marque. En effet, l’arrêt obligatoire a forcé bon nombre de personnes à prendre conscience du déséquilibre économique et social qui régnait autour d’elles. « J’avais beaucoup d’empathie pour la mère ou le père monoparental qui se retrouvait tout à coup confiné, parfois en arrêt de travail, avec deux, trois enfants obligés à poursuivre l’école à la maison… la pandémie a fait remonter les inégalités sociales à la surface, mais elle a aussi amplifié la générosité des Québécois, une vague d’empathie que j’ai bien l’intention de nourrir. »
« Je souhaite profiter de mon nouveau poste pour démontrer que la redistribution, la bienveillance et le don solidaire apportent bien plus à une société que l’accumulation excessive. » Selon elle, le Québec est à l’étape de bâtir sa culture philanthropique où donner de son temps et de son argent est possible pour tous, en fonction de ses capacités. « Donner c’est recevoir. C’est recevoir une communauté sécuritaire, où l’épanouissement de chaque individu est encouragé et le bien-être de chacun est valorisé. Il ne faut pas tenir pour acquis la chance que nous avons de vivre dans une société comme la nôtre. Il est dans l’intérêt de tous de continuer à investir en elle par le geste de la solidarité. »
Elle sait que les motivations à donner sont nombreuses, mais toutes finissent par rejoindre des valeurs communes de partage, d’empathie, de compassion. « Plusieurs donateurs, de plus petits comme de très grands, m’ont confirmé soutenir Centraide parce qu’ils savaient que ce qu’ils donnaient allait réellement servir à la communauté. »
Inspirée et inspirante
Pleine d’énergie et d’audace, Anne-Marie Boissonnault a toujours misé sur sa capacité d’inspirer pour rassembler et mobiliser des équipes talentueuses et motivées autour d’elle. « J’aime créer des environnements de travail positifs, où le dépassement de soi, le plaisir et le respect priment. »
Cette vision de collaboration, elle la partage avec sa nouvelle équipe : « Je suis fière de me joindre à une équipe solide et solidaire qui se dépasse chaque jour à la réalisation de sa mission. Je m’engage à contribuer à ce merveilleux environnement de collaboration et à nourrir son élan, pour le bien de tous. »
Des défis ambitieux attendent la vice-présidente et Centraide, mais tous deux croient en l’égalité des chances et feront tout en leur pouvoir pour l’atteindre.